Situation du virus Mpox en Afrique : Conseils pour les écoles et les structures d'accueil des enfants

Objectif:

Ce document s'adresse aux autorités scolaires, au personnel de santé et aux élèves afin de les aider à se préparer et à réagir à l'épidémie actuelle de variole. Il met l'accent sur les principales mesures à prendre pour prévenir les infections dans les écoles afin de poursuivre l'apprentissage en personne pendant l'épidémie de variole et d'éviter les retards dans l'ouverture des écoles, les fermetures d'écoles et les perturbations de l'apprentissage.

Introduction
Le 13 août 2024, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ont déclaré que la résurgence des cas de variole en Afrique constituait une urgence de santé publique de portée continentale (PHECS). Le 14 août 2024, l'OMS a déclaré que la recrudescence des cas de variole en République démocratique du Congo et son extension aux pays voisins constituaient une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC). Cette propagation constitue une menace pour la santé publique des autres États membres et exige une réponse internationale coordonnée. Les enfants de moins de 15 ans représentent 70 % des cas recensés à ce jour en Afrique dans le cadre de l'épidémie de 2024.

Il existe des incertitudes quant à la dynamique de transmission du mpox et à son impact sur les enfants. Les données disponibles suggèrent que la charge de morbidité chez les enfants varie à l'intérieur d'un même pays et d'un pays à l'autre, en fonction du clade viral en circulation. La plupart des décès d'enfants dus à la variole sont survenus dans le nord et l'ouest de la RDC, où le clade I est prédominant. En revanche, aucun décès n'a été signalé dans l'est de la RDC ou dans les pays nouvellement touchés, à savoir le Burundi, le Rwanda, le Kenya et l'Ouganda, où les flambées sont liées au clade Ib. Lorsque les données sont disponibles, les nourrissons et les enfants de moins de cinq ans sont les plus exposés au risque de maladie grave et de décès, en particulier lorsque la prise en charge rapide et de qualité est limitée ou inexistante.